Q: Les élections au Liban se sont déroulées dans un calme relatif.
- Avez-vous eu des commentaires de la délégation d’observateurs électoraux de l’UE sur une fraude supposée?
- Quelle sera la prochaine étape de la France, étant donné que le rapport de force est presque égal, laissant présager une impasse parlementaire?
A: En ce qui concerne les élections législatives au Liban, qui se sont tenues le 15 mai, veuillez consulter la déclaration que nous avons publiée le 17 mai. Comme nous l’avons souligné, il s’agit d’une étape importante pour le Liban à la lumière de la grave crise qui règne dans ce pays depuis plus de deux ans maintenant.
La mission d’observation électorale de l’UE a présenté ses premières conclusions le 17 mai à Beyrouth. Il a relevé plusieurs irrégularités et incidents. Nous déplorons les incidents et irrégularités signalés par la mission d’observation et appelons à une enquête approfondie.
La gravité de la crise au Liban exige des mesures urgentes. La France encourage les autorités libanaises à nommer sans délai un Premier ministre et à former un nouveau gouvernement afin de prendre les mesures nécessaires au redressement du pays, sur la base de l’accord-cadre signé avec le Fonds monétaire international. Le peuple libanais est en droit d’attendre de ses dirigeants qu’ils agissent de manière responsable et qu’ils apportent des solutions pratiques aux difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien.
La France continuera d’être aux côtés du peuple libanais, comme elle l’a toujours fait.