La faiblesse de l’euro a contribué à stimuler les ventes du groupe de luxe français Kering au premier semestre de cette année, bien que la croissance de sa principale marque Gucci ait suivi celle des autres divisions.
Le groupe a annoncé mercredi que ses ventes globales avaient augmenté de 16% sur une base comparable et de 23% sur une base publiée à 9,93 milliards d’euros (10,04 milliards de dollars), la différence étant principalement due à des effets de change.
Le bénéfice net a augmenté de 34% par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 1,99 milliard d’euros.
La croissance a ralenti au deuxième trimestre, bien que Kering ait déclaré que les performances robustes en Europe occidentale, au Japon et en Amérique du Nord ont plus que compensé l’impact des confinements Covid-19 en Chine.
La Chine a alimenté la croissance des marques de luxe ces dernières années, de sorte que les perturbations pandémiques prolongées sur ce marché pourraient peser lourdement sur les performances.
Kering n’a pas fourni de ventilation géographique des ventes.
Gucci est de loin la première division de Kering, représentant plus de la moitié des ventes totales, mais la croissance des ventes de la maison de luxe italienne a suivi de 15% en termes rapportés.
Les ventes d’Yves Saint Laurent ont bondi de 42% et ont augmenté de 18% chez Bottega Veneta.
Kering a également pu élargir sa marge opérationnelle courante, l’augmentant de six dixièmes de point de pourcentage à 28,4%.
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