Légende du street art parisien Mademoiselle.Tic décède à l’âge de 66 ans

Manquer.Tic, dont les illustrations provocantes ont commencé à apparaître dans le quartier de Montmartre à Paris au milieu des années 80 et ont fait d’elle une pionnière du street art français, est décédée dimanche à l’âge de 66 ans, a annoncé sa famille à l’AFP.

Radhia Novat a grandi dans les rues étroites à l’ombre de la basilique du Sacré-Cœur, fille d’un père tunisien et d’une mère normande de l’ouest de la France, où elle a commencé à dessiner au pochoir des slogans sournois et émancipateurs.

Sa famille a déclaré qu’elle était décédée d’une maladie non précisée.

Manquer.Le travail de Tic comprenait souvent des jeux de mots sournois-presque toujours perdus dans la traduction-et une héroïne aux cheveux noirs fluides, qui ressemblait à l’artiste elle-même, et les images sont devenues des luminaires sur les murs de la capitale.

“J’avais une formation en théâtre de rue et j’aimais cette idée de l’art de la rue”, explique Miss.Tic a déclaré dans une interview de 2011.

“Au début, je me suis dit ‘ « Je vais écrire des poèmes ». Et puis, « nous avons besoin d’images » avec ces poèmes. J’ai commencé par des autoportraits, puis je me suis tournée vers d’autres femmes”, a-t-elle déclaré.

Un exemple typique de ses débuts: « J’ai secoué vos nuits à chaque compromis.”

Ses œuvres ont rapidement été exposées dans des galeries en France et à l’étranger, certaines acquises par le fonds d’art moderne de Paris du Victoria and Albert Museum de Londres, selon son site Web.

Manquer.Tic a également attiré l’attention des forces de l’ordre sur des plaintes pour dégradation de biens publics, ce qui a conduit à une arrestation en 1997, et pendant un certain temps, elle a été l’une des préférées des marques de mode telles que Kenzo et Louis Vuitton.

“J’utilise souvent la femme moderne, celle qu’ils nous montrent dans la mode et la publicité. Si souvent, on ne comprend pas qu’on peut être jeune et belle et avoir des choses à dire”, a-t-elle déclaré à l’AFP en 2011.

« Mais c’est vrai qu’ils nous vendent ce qu’ils veulent avec de belles femmes. Alors j’ai pensé, je vais utiliser ces femmes pour leur vendre de la poésie.”