Netflix travaille “activement” à la construction de son accord moins cher et financé par la publicité, a déclaré mardi l’équipe française de la société, mais a ajouté qu’il n’y avait pas de calendrier clair.
Il a été révélé le mois dernier que la plate-forme de streaming prévoyait d’introduire un nouveau modèle d’abonnement moins cher d’ici la fin de l’année qui briserait son tabou sur la publicité.
Cette fuite au New York Times faisait suite à la nouvelle selon laquelle Netflix avait perdu 200 000 abonnés au premier trimestre de l’année — sa première baisse en dix ans.
“Nous n’avons pas encore de calendrier précis”, a déclaré à l’AFP Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce, responsable de la communication de Netflix France.
“Nous y travaillons activement. C’est une priorité — cette idée de donner plus d’options aux abonnés dans un contexte d’inflation élevée”, a-t-elle ajouté.
Bloomberg a rapporté ce week-end que Netflix n’avait pas encore nommé de responsable de la publicité ni constitué d’équipe de vente.
Le Wall Street Journal a déclaré que Netflix envisageait activement des partenariats avec Google et Comcast pour fournir des publicités.
Il y a aussi des questions délicates sur l’endroit où placer les annonces.
Devraient-ils venir seulement au début de la programmation? Ou leurs équipes devront-elles parcourir d’innombrables heures de contenu pour trouver des moments propices à une pause publicitaire dans des émissions comme “Stranger Things” qui n’ont jamais été créées avec des publicités à l’esprit?
-Pour l’instant, rien n’est décidé, dit Dauba-Pantanacce.
Dans sa tentative d’engranger plus d’argent, Netflix cherche également à réprimer les utilisateurs qui partagent leurs mots de passe avec d’autres.
Malgré la perte d’abonnés, qui a entraîné une dégringolade de son cours de bourse, Netflix reste de loin le service de streaming le plus populaire au monde avec 222 millions d’abonnés.
Mais ils sont partagés avec environ 100 millions d’autres ménages qui ne paient pas pour le service.
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