Une cargaison de combustible nucléaire retraité est arrivée aux premières heures de mercredi dans la ville portuaire française de Cherbourg, selon un photographe de l’AFP, à destination du Japon pour être utilisée dans une centrale électrique.
Le Japon manque d’installations pour traiter les déchets de ses propres réacteurs nucléaires et en envoie la majeure partie à l’étranger, en particulier en France.
Le chargement de Mox hautement radioactif, un mélange de plutonium et d’uranium retraités, a été transporté pendant la nuit depuis une usine de La Haye dans des conteneurs sécurisés sur deux camions, a annoncé le groupe français de technologie nucléaire Orano.
Le convoi est arrivé vers 3h45 du matin au port entouré de véhicules des forces de l’ordre, selon un photographe de l’AFP.
Peu après 6 heures du matin, le colis de carburant a été chargé à bord d’un navire spécialement conçu de la société britannique PNTL, qui possède une vaste expérience de ce type de transport, a déclaré Orano.
Il faudra un peu plus de deux mois pour que le navire atteigne le Japon, a-t-il déclaré, le huitième envoi de ce type en provenance de France depuis 1999.
Le précédent transport de carburant Mox vers le Japon remonte à septembre 2021 et a suscité des protestations de la part du groupe environnemental Greenpeace.
« Transporter de telles matières dangereuses du point de vue de la prolifération nucléaire est totalement irresponsable”, a déclaré Yannick Rousselet de Greenpeace France à propos du dernier envoi prévu.
Le MOX est composé à 92% d’oxyde d’uranium et à 8% d’oxyde de plutonium, selon Orano. Le plutonium “n’est pas le même que celui utilisé par l’armée”, a-t-il déclaré
Le groupe a dit que le plutonium dans le Mox .