L’Église orthodoxe française ouvre une enquête sur des abus historiques

Le chef de l’Église orthodoxe française a annoncé vendredi une enquête interne sur des allégations de maltraitance d’enfants dans un monastère du sud de l’Hérault il y a plus de 30 ans.

L’annonce est intervenue après que le journal Libération a rapporté le récit de trois frères qui ont déclaré avoir été violés à plusieurs reprises alors qu’ils étaient enfants.

Ils ont déclaré que deux membres du monastère orthodoxe de Saint-Nicolas-de-la-Dalmerie à la fin des années 1970 les avaient maltraités, à partir de l’âge de 8, 10 et 12 ans respectivement.

« En lisant cet article et les informations qu’il contient, leur déclaration est fondée”, a déclaré le métropolite Dimitrios, chef de l’Église orthodoxe en France.

Dans une déclaration, il a promis de  » chercher et d’établir la vérité.

“Les auteurs de ces actes sont maintenant morts et les actes inqualifiables qu’ils ont commis  » sont survenus il y a trop longtemps pour être poursuivis devant les tribunaux français, a-t-il ajouté.

“C’est pourquoi nous nous engageons à mener une enquête ouverte et transparente sur ce monastère, son passé et son présent.”

Il serait « attentif à toute nouvelle affaire qui pourrait émerger dans ce contexte ou dans tout autre », a-t-il ajouté, coopérerait avec les autorités et, s’ils le souhaitaient, rencontrerait les victimes.

L’AFP n’a pas pu joindre le monastère pour commenter vendredi.