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>> IXème sommet de la Francophonie

L'Agence intergouvernementale de la Francophonie

 

 

L'AIF est l'opérateur principal et la seule organisation inter-gouvernementale de la Fra ncophonie. Elle a entrepris une profonde réforme, que soutient la France, principal bailleur de fonds.

I - Objet

La programmation de l'AIF pour le biennum 2002-2003, adoptée par la conférence ministérielle de Paris (11 janvier 2002), a été resserrée autour de quatre axes : enracinement de la démocratie et des droits de l'homme ; promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique ; développement de l'éducation de base, de la formation professionnelle et technique, de l'enseignement supérieur et de la recherche ; orientation de la coopération économique et sociale au service du développement durable et de la solidarité.

Sur le plan des méthodes, deux priorités ont été retenues : l'aide à l'élaboration de politiques nationales crédibles et l'animation de la concertation francophone.

L'AIF compte environ 250 agents, dont 73 Français. L'Administrateur général est M. Dehaybe (nationalité belge).

II - Budget

Le budget pour le biennum 2002-2003 s'élève à 75,46 M€ pour 2002 et 76,33 M€ pour 2003.

La France est le principal partenaire de l'Agence. Le montant global de ses contributions s'élève à 29,6M€ au titre de l'année 2002.

III - PERSPECTIVES

A la suite de la conférence ministérielle de Paris, un rapport approuvé par le CPF du 10 septembre 2002 a fait quatre recommandations :

  • adoption d'un cadre stratégique décennal,
  • passage du cycle de programmation de 2 à 4 ans,
  • amélioration des méthodes de financement,
  • simplification du fonctionnement des instances,

La France appuie la politique de réforme menée par l'Administrateur général de l'AIF, sous la direction du Secrétaire général de l'OIF. Elle estime qu'il revient à l'AIF de :

  • porter l'effort sur l'assistance à l'élaboration de politiques nationales et sur la concertation francophone (notamment lors des grandes échéances internationales),
  • poursuivre un recentrage sur les missions de base (éducation, culture, langue) et les valeurs communes (démocratie),
  • rechercher une plus grande complémentarité avec les coopérations bi- et multilatérales, ce qui permettrait une meilleure mobilisation des capacités techniques et financières externes.

OCTOBRE 2002