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>> IXème sommet de la Francophonie

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

 

 

A l’initiative de la France, la réforme institutionnelle intervenue en 1997 au Sommet de Hanoï a conféré une identité politique claire au mouvement francophone, le dotant d'un porte-parole officiel investi d'une large capacité d'initiative en la personne d'un Secrétaire général de la Francophonie. La Charte de la Francophonie adoptée à cette occasion a également permis de préciser les attributions du principal opérateur des sommets, l'ACCT devenue Agence intergouvernementale, et d’engager une réorganisation des instances qui doit se poursuivre.

Le Secrétaire général est élu pour quatre ans par les chefs d'Etat et de gouvernements auxquels il rend compte. Il est le porte-parole politique et le représentant officiel de la Francophonie sur la scène internationale, ainsi que l'animateur de la coopération francophone. A ce titre, en sa qualité de plus haut responsable de l'Agence de la Francophonie dont l’Administrateur général est nommé sur sa proposition, il lui revient de soumettre à la Conférence ministérielle (CMF), qui se réunit une fois par an, puis au sommet des chefs d'Etat, qui se tient une fois tous les deux ans, les arbitrages et les orientations devant présider à l'action des opérateurs. Il procède à l'évaluation des programmes des opérateurs et propose la répartition du Fonds multilatéral unique (FMU) dont il ordonne les décisions budgétaires et financières.

Le Secrétaire général est le secrétaire exécutif du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui, composé des représentants personnels de tous les chefs d'Etat et de gouvernement, a notamment pour mission d'exercer un rôle d'animateur, de coordonnateur et d'arbitre, en particulier en matière de coopération, et de veiller au respect des orientations fixées par les sommets. Le Secrétaire général prépare l'ordre du jour du CPF, veille à la mise en oeuvre des mesures adoptées et lui rend compte de leurs résultats.

L'action du Secrétaire général consiste également à promouvoir l'image de la Francophonie au plan international, à asseoir les bases d'une coopération avec les grandes organisations multilatérales, à rapprocher la Francophonie des autres aires linguistiques (hispanophone, lusophone, arabophone…), à appuyer les transitions démocratiques dans l'espace francophone, à contribuer à la recherche de solutions dans les situations de crise ou de rupture de la démocratie.

Le budget alloué au Secrétariat général de la Francophonie et à ses représentations (New York, Genève, Addis Abéba et Bruxelles) s’élève à 4,3 millions d’euros, ce qui représente environ 12% du budget global de l’AIF.

OCTOBRE 2002